Ces bactéries pathogènes résistantes sont souvent contractées dans les milieux
de soins, en particulier les hôpitaux, sont des lieux propices aux infections.
Transmission
Elles se transmettent
principalement par contact direct avec les mains contaminées d’une personne
porteuse ou infectée, ou celles du personnel soignant, ou avec des surfaces et
des objets contaminés.
Le siège de toilette, La poignée de la
chasse d’eau, les robinets, sur des comptoirs ou
des tables de chevet, les poignées ou même les jouets et appareils
électroniques, les côtés ou les ridelles du lit et les poignées de porte sont des
surfaces susceptibles d’être contaminées par la personne malade.
Le risque qu’une personne porteuse ou infectée transmette ces
bactéries aux personnes qui habitent le même domicile qu’elle, incluant les
femmes enceintes et les enfants, est faible s’ils sont en bonne santé.
L'environnement joue un rôle
majeur dans la transmission
En effet, l’installation de cathéters veineux, de sondes urinaires
ou les chirurgies sont des interventions favorisant l’entrée des bactéries dans
le sang et les plaies.
Quelles sont ces bactéries ?
1. C. difficile (Clostridioides difficile)
2. ERV (Entérocoques résistants à la vancomycine)
3. Staphylococcus aureus :
le SARM (S. aureus)
*Le Clostridioides difficile (Clostridium
difficile),
aussi appelé le C. difficile, est une
bactérie. Ses spores lui permettent de survivre pendant de longues périodes à
l’extérieur du corps. Le C. difficile peut
contaminer différentes surfaces et y survivre.
L’infection à C. difficile est
causée par la bactérie C. difficile qui se
multiplie et qui produit des toxines. Elles entraînent une irritation de
l’intestin, ce qui provoque des problèmes intestinaux, dont la diarrhée. En
effet, étant présente dans les selles de la personne infectée, la bactérie peut
se retrouver sur des objets et des surfaces et se transférer sur les mains.
Quand les mains seront portées à la bouche, la bactérie sera ingérée et ira se
loger dans les intestins.
Quelle est la durée de vie du C. difficile
?
Le Clostridium
difficile survit sur les surfaces pour une durée allant jusqu'à six mois.
Personnes à risque
Le risque de développer une diarrhée à C. difficile est très
faible pour les personnes en bonne santé. Toutefois, les personnes âgées de
65 ans et plus, qui prennent des antibiotiques, ayant eu une
hospitalisation récente ou qui résident en centre d’hébergement ont plus de
risques de développer une infection à C. difficile, surtout si
elles ont des problèmes de santé (par exemple : cancer, insuffisance
rénale, greffe d’organe solide, immunosuppression, etc.).
Dans la majorité des cas, la prise de certains antibiotiques
constitue le facteur le plus important de développement de l'infection. La
prise d’antibiotiques, bien que requise pour soigner une infection, perturbe
tous les microbes des intestins, les bons comme les mauvais. Cette barrière
naturelle étant affaiblie, il est alors plus facile pour le C. difficile de
s’installer et de causer l’infection.
Quels antibiotiques provoque le C.
difficile ?
La diarrhée à Clostridium difficile est une
infection nosocomiale fréquente. Elle est due le plus souvent à la prise
d'antibiotiques tels que la clindamycine, les céphalosporines, les
pénicillines et les quinolones.
Symptômes
L’infection à C. difficile se
manifeste le plus souvent par les symptômes suivants :
- diarrhée,
contenant parfois du mucus;
- fièvre;
- crampes ou
douleurs abdominales;
- perte
d’appétit;
- nausées.
Si une infection à C. difficile est
soupçonnée, votre médecin demandera une analyse de selles pour confirmer si la bactérie
est présente.
Traitements
L’infection à C. difficile se traite
avec des antibiotiques.
Le traitement de première ligne de la colite
à Clostridium difficile actuellement recommandé est la vancomycine per
os.
Complications
Chez les personnes vulnérables, l’infection à C. difficile peut
entraîner des complications pouvant mettre leur vie en danger, soit :
- une
déshydratation;
- une
inflammation grave de l'intestin exigeant, dans certains cas, une
intervention chirurgicale pour retirer une partie du côlon.
A suivre : 2. ERV
(Entérocoques résistants à la vancomycine)
Amicalement à vous !
Mustapha
Laouedj : Conseiller en phytothérapie et herboriste.
Samedi : Consultation gratuite sur rendez-vous au :
Tél : 213. (0)550.30.65.42 Adresse :
Hadjout-Tipaza- Algérie A côté de l’ex Daïra et APC de Hadjout.
Email : tipasa334@gmail.com
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