mercredi 24 décembre 2025

Quelles sont ces bactéries pathogènes… résistance aux antibiotiques ?

 


Ces bactéries pathogènes résistantes sont souvent contractées dans les  milieux de soins, en particulier les hôpitaux, sont des lieux propices aux infections.

Transmission

 Elles se transmettent principalement par contact direct avec les mains contaminées d’une personne porteuse ou infectée, ou celles du personnel soignant, ou avec des surfaces et des objets contaminés.

Le siège de toilette, La poignée de la chasse d’eau, les robinets, sur des comptoirs ou des tables de chevet, les poignées ou même les jouets et appareils électroniques, les côtés ou les ridelles du lit et les poignées de porte sont des surfaces susceptibles d’être contaminées par la personne malade.

Le risque qu’une personne porteuse ou infectée transmette ces bactéries aux personnes qui habitent le même domicile qu’elle, incluant les femmes enceintes et les enfants, est faible s’ils sont en bonne santé.

L'environnement joue un rôle majeur dans la transmission

En effet, l’installation de cathéters veineux, de sondes urinaires ou les chirurgies sont des interventions favorisant l’entrée des bactéries dans le sang et les plaies.

Quelles sont ces bactéries ?

1. C. difficile (Clostridioides difficile)

2. ERV (Entérocoques résistants à la vancomycine)

3. Staphylococcus aureus : le SARM (S. aureus)

*Le Clostridioides difficile (Clostridium difficile), aussi appelé le C. difficile, est une bactérie. Ses spores lui permettent de survivre pendant de longues périodes à l’extérieur du corps. Le C. difficile peut contaminer différentes surfaces et y survivre.

L’infection à C. difficile est causée par la bactérie C. difficile qui se multiplie et qui produit des toxines. Elles entraînent une irritation de l’intestin, ce qui provoque des problèmes intestinaux, dont la diarrhée. En effet, étant présente dans les selles de la personne infectée, la bactérie peut se retrouver sur des objets et des surfaces et se transférer sur les mains. Quand les mains seront portées à la bouche, la bactérie sera ingérée et ira se loger dans les intestins.

Quelle est la durée de vie du C. difficile ?

Le Clostridium difficile survit sur les surfaces pour une durée allant jusqu'à six mois.

Personnes à risque

Le risque de développer une diarrhée à C. difficile est très faible pour les personnes en bonne santé. Toutefois, les personnes âgées de 65 ans et plus, qui prennent des antibiotiques, ayant eu une hospitalisation récente ou qui résident en centre d’hébergement ont plus de risques de développer une infection à C. difficile, surtout si elles ont des problèmes de santé (par exemple : cancer, insuffisance rénale, greffe d’organe solide, immunosuppression, etc.).

Dans la majorité des cas, la prise de certains antibiotiques constitue le facteur le plus important de développement de l'infection. La prise d’antibiotiques, bien que requise pour soigner une infection, perturbe tous les microbes des intestins, les bons comme les mauvais. Cette barrière naturelle étant affaiblie, il est alors plus facile pour le C. difficile de s’installer et de causer l’infection.

Quels antibiotiques provoque le C. difficile ?

La diarrhée à Clostridium difficile est une infection nosocomiale fréquente. Elle est due le plus souvent à la prise d'antibiotiques tels que la clindamycine, les céphalosporines, les pénicillines et les quinolones.

Symptômes

L’infection à C. difficile se manifeste le plus souvent par les symptômes suivants :

  • diarrhée, contenant parfois du mucus;
  • fièvre;
  • crampes ou douleurs abdominales;
  • perte d’appétit;
  • nausées.

Si une infection à C. difficile est soupçonnée, votre médecin demandera une analyse de selles pour confirmer si la bactérie est présente.

Traitements

L’infection à C. difficile se traite avec des antibiotiques.

Le traitement de première ligne de la colite à Clostridium difficile actuellement recommandé est la vancomycine per os.

Complications

Chez les personnes vulnérables, l’infection à C. difficile peut entraîner des complications pouvant mettre leur vie en danger, soit :

  • une déshydratation;
  • une inflammation grave de l'intestin exigeant, dans certains cas, une intervention chirurgicale pour retirer une partie du côlon.

A suivre : 2. ERV (Entérocoques résistants à la vancomycine)

Amicalement à vous !

Mustapha Laouedj : Conseiller en phytothérapie et herboriste.  

 Samedi : Consultation gratuite sur rendez-vous au :   Tél : 213. (0)550.30.65.42   Adresse : Hadjout-Tipaza- Algérie A côté de l’ex Daïra et APC de Hadjout.

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